2019-07-15

L’essentiel, pas encore – Dominique Balaÿ

(radio play, 4’35, Jan 2017)
Dominique Balaÿ, Frederic Fradet, Bertrand Larrieu, Aurelie Nyirabikali Lierman

This radio play wants to echo the great migrations that are disrupting entire territories around the Mediterranean and in Europe itself.

By keeping the constant clash of news at a distance, the challenge is to give a name and a voice to a phenomenon almost exclusively perceived through the media and political filters, and to free oneself from images that are too pregnant, which in the long run our perceptions and our sensitivity.

People are forced to undertake a journey, and on the way, they discover, they discover themselves: there is hunger, cold, destitution but there is also their sensitivity and the complete turn that is given to him.

Aurélie Nyirabikali Lierman tells this story by embodying several levels and several narration registers.

The soundscapes come from multiple sources: news flow recordings, field recordings, studio sound effects.
The use of the Baschet instrumentarium, and the search for timbres especially to produce the sensations of cold, is always in agreement with that so singular Aurélie Nyirabikali Lierman sound, serving a clarity of voice and presence.

— FR–
L’essentiel, pas encore 
(pièce radiophonique, 4’35, Jan 2017)
Dominique Balaÿ, Frédéric Fradet, Bertrand Larrieu, Aurélie Nyirabikali Lierman

Cette pièce radiophonique veut faire écho aux grandes migrations qui sont en train de bouleverser des territoires entiers autour de la Méditerranée et en Europe même.

En tenant à distance le fracas continu de l’actualité, l’enjeu est de donner un nom et une voix à un phénomène quasi exclusivement perçu à travers les filtres médiatiques et politiques, et permettre de se dégager d’images trop prégnantes, qui à la longue usent nos perceptions et notre sensibilité.

Des gens sont forcés d’entreprendre un voyage, et en chemin, ils découvrent, ils se découvrent : il y a la faim, le froid, le dénuement mais il y a aussi leur sensibilité et le tour complet qui lui est donné.

Aurélie Nyirabikali Lierman dit cette histoire en incarnant plusieurs niveaux et plusieurs registres de narration.

Les ambiances sonores sont issues de sources multiples : captations de flux d’actualité, enregistrements de terrain, bruitage studio.
L’utilisation de l’instrumentarium Baschet, et la recherche de timbres notamment pour produire les sensations de froid, se fait toujours en concordance avec celui si singulier de Aurélie Nyirabikali Lierman, au service d’une clarté de la voix et de la présence.

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